Serie : Le parler d'Ambert et de sa région : 700 mots et expressions du terroir en français régional. Vol 1
Paru le 22/11/2019 | Relié 191 pages
Tout public
illustré de 50 aquarelles de Roger Cotte | préface d'Annette Lauras
Le parler d'Ambert et de sa région
En un temps où le patois du pays d'Ambert ne s'entend quasiment plus que par bribes, le jour du marché, sous la halle de la mairie ronde, Yolande Convert-Cuzin a eu la bonne, la généreuse idée d'en faire le florilège pour notre plus grand bonheur. Recenser les derniers mots entendus, les dernières expressions encore vivantes avec leurs intonations, et nous les offrir comme on offre à ses amis ou à ses hôtes un bouquet aux senteurs nonpareilles, quelle délicate attention de sa part ! Il ne manquait à ce « patrimoine des mots » menacé de disparition que la couleur... Roger Cotte, en artiste sensible et talentueux, tout autant pénétré des subtilités de sa région natale que de son art, s'en est chargé pour le plus grand plaisir des yeux cette fois. Qu'ils en soient ici tous les deux remerciés et que vous tous, lecteurs, puissiez vous cultiver en compagnie de ces mots et de leurs images en passant un agréable moment.
Yolande Convert-Cuzin
Née à Ambert en 1931. Etudes secondaires au collège d'Ambert. Licenciée en droit à Grenoble. Puis, après S.P.C.N., entrée dans la vie active par la « petite porte » de l'enseignement : le C.A.P. d'institutrice. Les différents échelons gravis dans les classes uniques des environs d'Ambert (La Combe, Le Monestier, Les Fraisses de Job, Boissières), elle finit sa carrière de directrice de l'Ecole Publique de Marsac avec le 1er titre de « professeur des écoles » de la région et les Palmes Académiques. Pour ne pas perdre de son Temps imparti et « tout à l'hasard », Yolande Convert-Cuzin sculpte des troncs d'arbre, peint des tableaux et écrit.
Roger Cotte
Né à Bertignat en 1929. Etudes primaires, puis apprenti à Ambert en plâterie-peinture pour satisfaire à son goût du dessin et des couleurs. Incité dans les années 40 à persévérer grâce aux conseils d'un réfugié parisien, M. Seguin, il passe ses dimanches à « croquer » des paysages en compagnie de Marcel Hospial, tout en bénéficiant des conseils et des encouragements du peintre François Angeli. La création de son entreprise du bâtiment en 1955 l'éloigne quelques temps de la peinture avec laquelle il ne renoue qu'à la retraite, reprenant ses pinceaux au profit des handicapés. Il travaille aussi avec les Artistes d'Auvergne.
