Le peloton du général Leclerc

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 219 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782904255489

Le peloton du général Leclerc

de

chez Muller

Paru le | Broché 219 pages

Tout public

18.45 Indisponible

Quatrième de couverture

Le général Leclerc prenait beaucoup de risques personnels au cours de la bataille de Normandie, notamment lors de la libération d'Alençon. La ville étant prise, un groupe de protection d'infanterie fut créé. Il se révéla insuffisant pour assurer la sécurité efficace du commandant de la 2ème D.B. Après la libération de Paris un peloton plus structuré fut mis sur pied. Il était articulé en 3 groupes de combat. A tour de rôle l'un des groupes assurait la protection rapprochée du Général. Pendant ce temps les deux autres groupes assuraient des missions de combat soit au profit d'une section du 1/RMT, soit avec l'escadron de protection du P.C. avant, commandé par le capitaine Alain de Boissieu.

Ce livre est un journal de marche. De surcroît, il contient de nombreux témoignages d'anciens. Il est illustré par une abondante iconographie : dessins de l'auteur, autres documents, photographies.

C'est une contribution au devoir de mémoire qui passionnera ceux qu'intéresse l'épopée du général Leclerc et de sa glorieuse 2ème D.B., comme le signale le colonel Bernard Guibé dans la préface du livre.

En 1994, lors des cérémonies commémoratives de la Libération de l'Alsace à Strasbourg, sur l'insistance des familles des quatre camarades tués au combat, les anciens du peloton décidèrent d'écrire leurs récits, souvenirs et anecdotes. L'auteur recueillit l'ensemble et compléta par des recherches historiques. Ce travail donna naissance à cet ouvrage.

Biographie

Né en 1925. Dès l'âge de 18 ans en 1943, il entre dans l'antenne parisienne d'un réseau de Résistance de l'Aube commandé par le lieutenant Murard, tué lors de la libération de Troyes en 1944. Après avoir participé aux deux sabotages de l'usine de l'Air liquide à Boulogne-Billancourt, qui produisait de l'oxygène liquide destiné aux V2 allemands, il est arrêté par la police française, relâché puis traqué par la Gestapo. Il s'enfuit en vélo pour rejoindre Pierre Murard au maquis de la forêt des Bailly dans le Barséquanais. Après avoir échappé de justesse aux Allemands à la Brosse-Montceaux sur la N5, il est recueilli par un fermier de Noisy-Rudignon. Il est caché en échange de travaux de mécanique. Le secteur est contrôlé étroitement par la Gestapo qui fusille 5 religieux Oblats du Scolasticat de la Brosse-Montceaux pour faits de Résistance. Jacques Fenouillère remonte en vélo vers Paris dès qu'il apprend l'avance des Alliés. En contournant la capitale par le Sud il guide une colonne de la 2ème D.B. et prend part aux combats de la Libération avec le groupe mobile FTPF du secteur Sud. Après son engagement à la 2ème D.B. dès fin Août 1944, il est affecté immédiatement comme conducteur de G.M.C. sur les convois d'essence et de munitions ravitaillant jour et nuit la 2ème D.B. depuis Cherbourg. Sur sa demande, il est muté au peloton du général Leclerc aux ordres du lieutenant Guibé et poursuit le combat par Badonviller, Strasbourg, Erstein, Daubensand, Rhinau, Royan et Berchtesgaden.

De retour dans la vie civile l'auteur termine ses études. Il fera ensuite une longue carrière de cadre de direction au sein de groupes importants. Il a œuvré dans l'amicale des anciens de la 2ème D.B. dont il est vice président (H) à Epinal et Président (H) des Boûches du Rhône.