Le pétrole tue l'Afrique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 393 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84901-066-2
EAN : 9782849010662

Le pétrole tue l'Afrique

de

chez Ed. des Riaux

Collection(s) : Perspectives

Paru le | Broché 393 pages

Public motivé

18.00 Indisponible

Quatrième de couverture

L'Afrique sub-saharienne est plutôt sujet de l'Histoire qu'acteur. Les anciens colonisateurs s'y intéressent toujours pour les matières premières à en tirer. C'est un fabuleux trésor. On connaissait les diamants de l'Afrique du Sud, Jules Verne en parlait déjà dans "L'Étoile du Sud" ; mais il y a mieux : l'énergie, les ressources minières, mais surtout le pétrole dont les pays développés ont un besoin croissant et dont ils manquent cruellement, les États-Unis en tête, bien qu'eux-mêmes producteurs. Et arrivent les Chinois. En force !

L'Afrique sub-saharienne est ainsi propulsée à l'avant-scène de l'Histoire du XXIe siècle. Son histoire à venir est celle du pétrole. Entre autres, le Golfe de Guinée est une région prometteuse. Le voilà, le futur champ de bataille de ce siècle !

Champ de bataille pourquoi ? Parce que les relations internationales sont marquées par des rapports de force dont la clameur des armées en opérations n'est pas exclue, loin de là.

Le champ de bataille est celui des combats de basse et moyenne intensité, peu propices aux armées occidentales sophistiquées. Cela laisse libre un espace à des mercenaires, à tous les aventuriers et à des guerres interminables. Pour peu qu'il y ait du pétrole et du gaz !

L'Afrique devient un enjeu majeur. Mais qui sont les protagonistes ? Qui sont les combattants ? Les Africains, les grandes puissances, directement ou par mercenaires interposés.

Le pétrole était une chance pour l'Afrique, mais c'est aussi lui qui la tue.

Biographie

Historien, spécialiste en sciences politiques et géostratégiques, auteur d'essais marquants comme "L'arbalète, la pierre à fusil et l'atome" en 1987, ou "USA, échec et mat" en 2004, Henri Paris, général de division, a eu une carrière mêlant des commandements opérationnels, dont celui de la 2ème Division Blindée, et la participation à des organismes de réflexion ou de décision, notamment auprès de plusieurs ministres.