Le plaisir au temps de la Renaissance

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 192 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-503-53247-9
EAN : 9782503532479

Le plaisir au temps de la Renaissance

chez Brepols

Collection(s) : Société internationale de recherches interdisciplinaires sur la Renaissance

Paru le | Broché 192 pages

Professionnels

64.20 Indisponible

textes réunis par Margaret Jones-Davies, Florence Malhomme, Marie-Madeleine Martinet


Quatrième de couverture

S.I.R.I.R

Société Internationale de Recherches Interdisciplinaires sur la Renaissance

Le Plaisir est-il le Bien ? La Renaissance reprend à son compte cette question débattue depuis le Philèbe et le livre X de l'Éthique à Nicomaque. Au XVe siècle, Lorenzo Valla, dans son dialogue Sur le Plaisir (1430), tranche dans le sens d'une identification entre le plaisir et le Bien. Il est suivi un siècle plus tard par Érasme qui n'hésite pas, dans l'Épicurien (1533), à assimiler le Christ à Épicure. Et Montaigne, dans sa critique du stoïcisme, stigmatise le danger des vertus immodérées qui excluent le plaisir. Le problème que posait Platon de la possibilité d'un faux plaisir fascine à nouveau les esprits. Et si le plaisir pensé, imaginé, rêvé, pouvait réveiller les sens, toucher le corps ? Et si les barrières s'effaçaient entre le corps et l'âme ? Réhabiliter le plaisir, c'est pouvoir assumer sa part d'ombre, le déplaisir, refuser l'abstraction de leur dissociation. Accepter le plaisir, c'est accepter la mort. C'est l'une des leçons paradoxales de Peines d'amour perdues de Shakespeare, que la pensée baroque ne cessera d'illustrer. La Renaissance reste vigilante, comme l'avaient été les périodes précédentes, car il est un plaisir auquel il ne convient pas de laisser libre cours : le bon plaisir du monarque absolutiste.