Serie : Le plus réel est ce hasard, et ce feu. Vol 2
Collection(s) : Poésie
Paru le 15/03/2001 | Broché 199 pages
«A quoi sert la beauté mortelle ?» demande le fragment de Gerard Manley Hopkins qui sert d'épigraphe à la deuxième partie de ce volume : «Elle garde brûlante l'attention humaine pour les choses qui sont».
Depuis Un essai de ponctuation (1985, dédié à Jude Stéfan), jusqu'au dernier salut à Donatello (Florence, 2000), le même goût ardent du réel, la même rivalité amoureuse du poème avec la «musique de ce qui est», «le cru des choses - leur or» se donnent ici à lire avec force.
La conscience aiguë de l'étrangeté radicale de tout le réel provoque le pari d'art comme la seule possible «réponse» humaine au non-sens.
«Défends-toi, Beauté violente !» en appelle ainsi aux deux instances en conflit de l'éclat de ce qui est et des puissances d'art de la langue.
Jean-Paul Michel est né en 1948, en Corrèze. La publication en 1997, dans la présente collection, du premier volume de ses poèmes rassemblés : Le plus réel est ce hasard, et ce feu, a rencontré un vif succès critique : «Le livre de Jean-Paul Michel (...) compte parmi ces exceptions à partir de quoi les époques définissent les règles. Il ne ressemble pas. Il n'est pas comme. (...) A force de travail sur soi, de fréquentation des plus grands (Rimbaud, Bataille) Jean-Paul Michel (...) pose les bases d'une confiance nouvelle dans l'art.» (Le Monde).