Le pollen : outil d'étude de l'environnement et du climat au quaternaire

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : VI-118 pages
Poids : 279 g
Dimensions : 18cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7117-5384-0
EAN : 9782711753840

Le pollen

outil d'étude de l'environnement et du climat au quaternaire

de

chez Vuibert

Collection(s) : Interactions

Paru le | Broché VI-118 pages

Professionnels

22.50 Indisponible

Quatrième de couverture

Parmi les fossiles qui permettent d'étudier l'histoire de la Terre, il en est un très remarquable par sa taille et son aspect, c'est... le grain de pollen.

Il s'agit d'une cellule ne mesurant que quelques microns - voire quelques dizaines de microns - émise par les plantes à fleurs ou à cônes pour assurer leur reproduction.

De cette cellule - qui doit son nom au grec palè : poussière (ou farine, de paludein : répandre de la poussière) - seule l'enveloppe externe se fossilise. Le pollen présente une telle variété de formes que l'on peut aisément reconnaître la plante qui l'a émise et reconstituer finalement l'environnement végétal contemporain de l'échantillon géologique que l'on veut étudier.

Comme sa composition chimique très complexe lui permet de se conserver à travers les âges, le grain de pollen constitue un outil remarquablement efficace pour étudier l'histoire des plantes et leur évolution depuis leur apparition sur Terre.

Dénombrer les grains de pollen déposés au fond des lacs ou des océans et les identifier permet également de comprendre comment les paysages actuels se sont formés et comment les plantes se sont adaptées aux variations des climats anciens.

On voit alors tout l'intérêt de cette discipline des sciences de l'environnement car, en se référant au passé, on comprend comment les plantes s'adaptent aux changements climatiques, à quelle vitesse elles migrent vers des lieux plus favorables à leur reproduction et à leur développement et, enfin, par quelles plantes elles sont remplacées au gré de l'amélioration - ou de la péjoration - climatique.

Biographie

Directrice de recherche au CNRS, Anne-Marie Lézine travaille au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Elle a enseigné à l'École pratique des hautes études pendant plusieurs années et occupé des fonctions auprès de la direction du CNRS. Elle consacre aujourd'hui une part importante de son activité à un réseau international : la Banque africaine de données polliniques.

Spécialisée en palynologie quaternaire, elle s'intéresse particulièrement aux interactions entre les plantes, le climat et l'Homme dans les régions aujourd'hui les plus arides du monde : les déserts du Sahara en Afrique et du Rub' Al Khali en Arabie. Ces zones, aujourd'hui inhospitalières, ont vu éclore dans un passé récent des civilisations très riches et évoluées pratiquant l'élevage et l'agriculture grâce à des conditions environnementales radicalement différentes : c'était l'époque fameuse du «Sahara vert».