Le poncif d'Adorno : le poème après Auschwitz

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 91 pages
Poids : 107 g
Dimensions : 12cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-490251-03-2
EAN : 9782490251032

Le poncif d'Adorno

le poème après Auschwitz

de

chez Editions du Canoë

Paru le | Broché 91 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Le Poncif d'Adorno « Écrire un poème après Auschwitz est barbare. » Ce « verdict » de Theodor Adorno, cité souvent par ouï-dire et répété à tout propos, a été transformé en poncif. Utilisé comme mantra. Sans égard au sens que la proposition, métamorphosée ainsi en « sentence », pouvait avoir pour Adorno et ce qu'elle impliquait. Il est indispensable donc d'en voir le contexte. Il faut surtout relire d'autres écrits d'Adorno consacrés à cette question fondamentale et paradoxale : l'impossibilité et, en même temps, la nécessité de l'art dans un monde qui a survécu à sa propre ruine. Poète d'un tel monde, Paul Celan a cru, à tort comme on peut le constater, que c'était lui qui avait été visé par « le verdict ». La conception paradoxale de l'art que cela impliquait a métamorphosé sa poésie. Et il attendait d'Adorno - disparu avant de pouvoir le faire - qu'il consacre un livre à ses poèmes. Ce sont des heideggériens qui ont écrit de tels livres, en faisant de Celan « le poète de Heidegger ». Tout à l'opposé donc du supposé « verdict » d'Adorno - utilisé ainsi pour le discréditer avec toute la « théorie critique » -, en allant jusqu'à transformer Heidegger, à cause même de ses « errances », et parce qu'il serait seul à l'écoute de « La Poésie du monde », « le philosophe ayant sauvé "Auschwitz" ».

Ce qui exige un retour sur sa philosophie.

Biographie

Youssef Ishaghpour
Grâce au jeune Lukács, Benjamin et Adorno - comme point d'ancrage et horizon de pensée - Youssef Ishaghpour s'est consacré, dans de nombreux livres, à la question philosophique de l'historicité de l'art et de la politique au vingtième siècle : problème central de cet essai.

Du même auteur : Youssef Ishaghpour