Le printemps des délices : art érotique au Japon

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 256 pages
Poids : 1935 g
Dimensions : 25cm X 30cm
Date de parution :
EAN : 9782848760414

Le printemps des délices

art érotique au Japon

chez P. Rey

Paru le | Relié sous jaquette 256 pages

Tout public

59.00 Indisponible

coordination Amy Reigle Newland | traduit de l'anglais par Marianne Bouvier | préface Diane de Margerie


Quatrième de couverture

Interdites pendant des siècles, les shungaou « images de printemps » reviennent fasciner nos contemporains avec la même sensualité désinvolte qui leur valut cette censure. Ces oeuvres à l'érotisme exalté connurent leur âge d'or durant la période Edo (1600-1868), extrêmement féconde en estampes et peintures japonaises plus connues sous le nom d'Ukiyo-e.

Cet ouvrage, publié à l'occasion de la plus grande exposition du monde consacrée à l'art érotique japonais, qui eut lieu à Rotterdam en janvier 2005, propose plus de deux cent soixante-dix oeuvres - les deux tiers inédites provenant de collections privées - et illustre de manière aussi franche que subtile cet univers dédié aux plaisirs.

Et pour que le lecteur ne se perde pas sur le chemin de la volupté, ce livre propose plusieurs textes, écrits par les spécialistes des shunga, qui abordent des questions encore empreintes de mystère.

Qui en étaient les plus fervents amateurs ? Quelle place occupaient alors les shunga dans le monde de l'édition ? Comment les artistes se cachaient-ils derrière leurs oeuvres ? Enfin, ces estampes érotiques étaient-elles vraiment destinées à attiser les sens, ou seulement à susciter un amusement singulièrement frivole ?

Le Printemps des délices offre les clés d'un monde tissé d'une grâce magnifiquement audacieuse.

Préface de Diane de Margerie

Biographie

Chris Uhlenbeck, marchand d'art, est spécialisé dans les estampes japonaises depuis plus de vingt ans. En 1988, il a créé à Leyde (Pays-Bas) la librairie spécialisée Ukiyo-e Books. Il a publié plusieurs livres et organisé ou suscité des expositions consacrées à l'Ukiyo-e, au Shin-hanga et à la photographie japonaise. L'organisation de l'exposition itinérante consacrée à la collection Shin-hanga de feu Robert O. Muller et la publication du catalogue correspondant, La Nouvelle Vague (1994), ont entraîné la création des éditions Hotei Publishing, auxquelles Chris Uhlenbeck collabore en tant que consultant. Il est également à l'origine du récent catalogue Printed to Perfection : Twentieth-Century Japanese Prints from the Robert O. Muller Collection (2004), une coédition entre Hotei Publishing et l'Arthur M. Sackler Gallery. Il s'intéresse notamment à l'environnement commercial de l'estampe japonaise, sujet qu'il a abordé dans l'introduction de l'ouvrage The Commercial and Cultural Climate of Japanese Printmaking (2004).

Ellis Tinios, maître de conférences honoraire, a enseigné au département d'histoire de l'université de Leeds (Grande-Bretagne) de 1978 à 2002. Il est actuellement adjoint spécial à la section japonaise du département asiatique du British Museum. Ses thèmes de prédilection sont les estampes d'acteurs, les livres illustrés japonaise et la représentation visuelle de la Chine et des Chinois au cours de la période Edo. Il a notamment publié Kawamura Bumpo : Artist of Two Worlds (2003), et contribué aux ouvrages Masterful Illusions : Japanese Prints in the Anne van Biema Collection (2002), On the Margins of the City : Recreation on the Periphery of Edo (avec Paul Waley, 1999) et Mirror of the Stage : The Actor Prints of Utagawa Kunisada(1996).
Dans la revue Andon (n° 58, 1998), il a rédigé l'article « Imagining China in Tokugawa Japan : China & the Chinese in Japanese Books and Prints, c. 1750-1850 ». Enfin, au sein de la Rare Book School de l'université de Virginie aux États-Unis, il dispense un cours consacré aux livres illustrés et aux estampes du Japon de la période Edo.

Cecilia Segawa Seigle, née au Japon, est professeur émérite d'études japonaises au département des langues et civilisations orientales de l'université de Pennsylvanie (États-Unis) où elle a enseigné de 1984 à 1999. Elle a écrit Yoshiwara : The Glittering World of the Japanese Courtesan (1993) ainsi que, dans sa langue natale et sous son nom japonais Yoshiko Segawa, l'ouvrage Kojo Shinanomiya no nichijoseikatsu : Mujõhõin-dono gonikki wo yomu (« La vie quotidienne de la princesse impériale Shinanomiya - en lisant le journal Mujõhõin-dono », 2001).
Par ailleurs, elle a traduit en anglais plusieurs romans japonais contemporains, parmi lesquels Les Ténèbres d'un étéde Takeshi Kaikõ (Into a Black Sun, 1980) et Une famille de Tõson Shimazaki (The Family, 1976). Outre ses essais, critiques de livres, textes biographiques et monographies parus dans diverses revues universitaires, elle a contribué à l'ouvrage A Courtesan's Day, Hour by Hour (2004) avec un essai mettant en évidence les interprétations divergentes de la vie des courtisanes par Utamaro et Kyoden.

Margarita Winkel est diplômée de l'université de Leyde (Pays-Bas) en anthropologie culturelle et en japonais. Elle a consacré sa thèse au regard que portaient les ethnographes japonais du début du XIXe siècle sur leur culture et leur histoire. Ses publications comprennent un essai sur les femmes des quartiers de plaisir dans le catalogue The Ear Catches the Eye. Music in Japanese Prints (2000), un article sur l'essor de l'ethnographie au Japon au début de l'époque moderne dans Anthropology and Colonialism in Asia and Oceania(1999), et un ouvrage sur la photographie japonaise du début du XIXe siècle, Souvenirs from Japan. Japanese Photography at the Turn of the Century (1991). Ses domaines de prédilection sont l'histoire intellectuelle du début de la période moderne, et plus particulièrement les réflexions des auteurs japonais sur leur propre société et sur le monde extérieur, ainsi que la culture populaire japonaise de cette même époque et l'anthropologie moderne.

Oikawa Shigeru est professeur de littérature et culture comparées à l'université de jeunes filles Nihon de Tokyo. Il s'intéresse notamment au japonisme, aux arts japonais en Europe et aux artistes européens au Japon, ainsi qu'à Kawanabe Kyõsai, peintre de la période Meiji. Il a contribué à l'ouvrage The Commercial and Cultural Climate of Japanese Print-making (2004) avec un essai sur Kawanabe Kyõsai et son cercle artistique. Pour la revue Daruma (n° 33, 2002), il a rédigé un article sur les images d'Épinal de l'artiste français Georges Bigot. Il est également l'auteur des livres Furansu no Ukiyo-e shi Bigõ ; Bigõto Epinaru hanga (« Georges Bigot, peintre français de l'Ukiyo-e ; Georges Bigot et l'imagerie d'Épinal », 1997), Saigo no ukiyo-e shi, Kawanabe Kyõsai (« Kawanabe Kyõsai, dernier peintre de l'Ukiyo-e », 1997) et Kyõsai no giga, kyõga (Comic Genius : Kawanabe Kyosai, 1996) ainsi que de l'ouvrage Kawanabe Kyõsai gigashu(« Caricatures de Kawanabe Kyõsai », 1988) en collaboration avec Yamaguchi Seiichi.