Collection(s) : Theorie et pratique du management
Paru le 15/12/2001 | Broché 655 pages
Professionnels
Avec la crise de l'autorité de commandement et le management sans pouvoir, la capacité à prendre les bonnes décisions devient prioritaire.
L'ouvrage présente d'abord les méthodes logiques qui permettent aux responsables de préparer tranquillement une décision programmée. Comment poser le problème ? (chapitre 2), comment trouver des solutions ? (chapitre 3), comment prévoir ce qui va se passer ? (chapitres 4 et 5), comment actualiser ? (chapitre 6) et comment choisir ? (chapitre 7).
Ensuite, changement de décors. Ces responsables affrontent des situations inattendues et des décisions immédiates. Ils disposent pour tout guide, de données affectives et intuitives. La pression est permanente (chapitre 9). Valeurs logiques et valeurs affectives se contredisent. Faut-il mieux résoudre le problème ? (chapitre 10) ou se centrer sur sa hiérarchie pour préserver sa carrière ? (chapitres 11)...
Enfin, la décision est soumise à une évaluation morale. L'ouvrage aborde successivement l'imbrication des logiques de pardon et des logiques de vengeance (chapitre 12). La méfiance face au risque de trahison (chapitre 13). l'ignorance, source de certitude, de haine et de rejet (chapitre 14). Et enfin les vérités révélées qui tentent d'installer tolérance et respect comme héritages collectifs à partager (chapitre 15).
Christian Bourion, docteur d'Etat, Lauréat des Universités, est Maître de Conférences à l'Institut Commercial de Nancy (Article 33 ; Université de Nancy 2).
Ses travaux de recherches à ICN-Recherche (section du GREFIGE) portent sur les logiques comportementales, les logiques managériales et les logiques de pouvoir, notamment au sein du secteur protégé, mais non exclusivement.
Son premier ouvrage sur La logique émotionnelle (1999) montre comment nos émotions, issues de ce que nous vivons, peuvent constituer un guide d'apprentissage et cesser de constituer une source d'inadaptation.
Le management sans pouvoir (2000) présente une démarche de management centrée sur l'efficacité, l'empathie et l'imagination qui suppose qu'on dispose d'une culture de confiance.
Les abus de pouvoir (2001) décrivent l'autre culture, celle de la méfiance, les jeux organisationnels du meurtre du «père» et du sacrifice du «fusible» qu'on livre en pâture aux «fils» révoltés, pour les calmer. Ils mettent à jour les sources de cette culture, notamment la croissance des enjeux liés à l'interventionnisme étatique, le néo-marxisme et certaines pratiques de l'industrie médiatique.
Sculpteur passionné, ses terres cuites, brutes ou émaillés, ses pâtes, de verre ou de cristal, constituent un hymne à la pitié, à l'amitié, à l'amour et à la passion.
