Collection(s) : Lettres allemandes
Paru le 04/11/2008 | Broché 355 pages
traduit de l'allemand par Diane Meur, avec la collaboration de l'auteur
Paul Nizon met ici en lumière l'absolue liberté des créateurs, à commencer par la sienne, invitant à jouer sa vie comme un passant, entre émerveillement et fuite. Il s'agit de se laisser absorber par le monde - par le biais des voyages, des villes, des femmes - et de le regarder, de l'écrire pour l'absorber à son tour.
Tout en rendant hommage à Van Gogh, mais aussi à Soutine et Dietrich, pour la peinture ; aux cinéastes Fellini et Bertolucci ; aux écrivains Robert Walser, Sean O'Casey..., Paul Nizon évoque aussi bien des souvenirs analysés que des réflexions sociologiques nées de l'observation du quotidien ou des fragments d'un art poétique. Les entretiens, quant à eux, reviennent de manière éclairante sur sa conception de l'écriture, du père et de la paternité, du bonheur...
Dans un style d'une extrême justesse, qui passe de la prose poétique au ton de la causerie et de l'humour, ce recueil peut constituer aussi bien une voie d'entrée dans l'oeuvre de Paul Nizon qu'un moyen d'approfondissement de son cheminement humain, intellectuel et artistique.
Paul Nizon est considéré comme l'un des écrivains européens les plus novateurs. L'ensemble de ses oeuvres, ainsi que ses journaux, sont traduits en français aux éditions Actes Sud et Jacqueline Chambon. Si Paul Nizon écrit toujours en langue allemande, il vit à Paris.
Ses écrits, qui se caractérisent par leur liberté formelle et le souci de leur auteur d'être à l'affût des impressions de l'existence, ont été récompensés par de très nombreux prix littéraires.