Quatrième de
couverture
Le XVIIIe siècle cherche à endiguer les torrents de larmes qui s'écoulent dans les romans, les lettres et les pièces de théâtre grâce à l'ironie, en particulier chez Voltaire et Lichtenberg, et grâce à l'apathie, surtout dans les romans sadiens. Dans ce refus du pathos se conjuguent des raisons à la fois esthétiques et éthiques. Le pathos se conçoit progressivement comme une faute de goût obscène.