Paru le 17/01/2019 | Broché 115 pages
roman traduit du tchèque par Zdenka et Raymond Datheil, traduction révisée par l'éditeur
« Schächter se souvint de l'instant précis qui l'avait amené à commencer l'étude de cette oeuvre. Prouver l'imposture, l'aberration des notions de sang pur ou impur, de race supérieure ou inférieure, démontrer cela précisément dans un camp juif par le moyen de la musique. »
Au coeur de la ville tchèque de Terezin, transformée par les nazis en ghetto et en camp de concentration, le chef d'orchestre et pianiste Raphaël Schächter ose un pari fou : faire jouer le Requiem de Verdi par les détenus. Pour lui comme pour ses compagnons, il s'agit de prouver aux Allemands que des juifs sont capables de donner de cette messe catholique une interprétation sans pareille. Mais où trouver les instruments quand on manque de tout ? Et comment composer un choeur de plus de cent chanteurs en dépit des convois et des exécutions ?
Le Requiem de Terezin est le récit de ce combat remarquable et vrai, de ces longs mois d'efforts et de répétitions, véritable acte de résistance à la barbarie.
Josef Bor (1906-1979), juriste tchèque, fut interné à Terezin en juin 1942. En octobre 1944, il fut transféré au camp d'Auschwitz, où sa famille fut gazée. Libéré en avril 1945, il regagna Prague et publia Le Requiem de Terezin en 1963.