édition préparée par Pierre Cantin, Marie Ferron et Roger Blanchette | préface de Pierre L'Hérault
Quatrième de
couverture
Le Saint-Élias est le livre de l'extrême détresse devant la vie menacée, humiliée, sacrifiée, celui de l'extrême tendresse aussi qui, pour tenir en respect le cynisme et le désespoir, s'obstine, malgré l'intolérable, à laisser «ce pauvre petit homme», à «la fille de tous les hommes», pour la continuité, quelques signes de beauté. [...] L'écriture, prenant sur elle le tragique, garde ouvert un espace de liberté où il soit possible d'intervenir contre l'intolérable. C'est, je crois, parce qu'il y maintient cette sorte d'équilibre tendu et toujours menacé du gratuit et du nécessaire que Ferron livre avec Le Saint-Élias l'un de ses plus beaux et graves textes, qui évoquera toujours pour moi le chant troublant de la cigale au fugitif apex de l'été. - Pierre L'Hérault (extrait de la préface)