Paru le 06/09/2012 | Broché 253 pages
Sauver le Samovar ou mettre des bâtons dans les roues du système ?
Les deux sinon on est baisés.
Jeannot
Tristan poursuit des études qui le poussent tranquillement vers Pôle emploi. C'est presque par hasard qu'il débarque au Samovar pour y faire réparer son vélo. Cet ancien entrepôt de l'armée envahi de végétation exerce sur lui une telle fascination qu'il y revient jour après jour et s'attache à la petite tribu qui fait vivre le lieu. Il commence à peine à intégrer les principes de vie autonome que la relative tranquillité du squat vole en éclats : actes de sabotage, attaques dans la presse, harcèlement des autorités et de la police. Lui dont la conscience politique était proche de zéro apprend à ses dépens ce qu'implique la vie en marge de la société, quand celle-ci veut clairement votre peau.
Récit brut de décoffrage d'un an de la vie d'un squat et de ses occupants, vu de l'intérieur avec lucidité et humour. Balayant les préjugés sans tomber dans l'angélisme, ce roman nous invite à un voyage entre les mailles du système.
Nicolas Rouillé est né à Caen en 1971. Au terme de ses études, il plaque tout et trace sa route à travers l'Asie centrale, le Pakistan et l'Inde, avant de se poser en Indonésie. Curieux des modes de vie alternatifs, il explore les réseaux collectifs. Quand le squat qui l'intéresse propose chorale ou boxe, il enfile les gants. Il vit aujourd'hui à Toulouse, Le Samovar est son premier roman.