Collection(s) : Roman policier
Paru le 24/03/2014 | Broché 176 pages
Un grand autocollant « interdit de fumer » avait été placé récemment à l'entrée de la salle de crémation. Cela amusait beaucoup Armand qui mourait d'envie de rajouter au marqueur « sauf pour le décédé, bien entendu ». Ca n'aurait pas été convenable, et le vieux pincesans-rire s'était abstenu. Armand Braise adorait ces moments de solitude qui précèdent chaque incinération. Il se tenait souvent là, près du défunt, le bras appuyé sur le cercueil...
« Le sang lié des Ardennes » marque le come-back du sérial-writer ardennais. Dans son style « sociologique à l'humour corrosif », David Waucquez envoie son héros Simon Vernes courser un dangereux criminel dans des endroits qu'il affectionne : à travers la ville de Liège, puis dans la cité de La Roche-en-Ardenne. L'auteur pose un regard tour à tour acide et tendre, cruel et drôle sur la condition humaine avec des personnages qu'on croit connaitre, à peine les a-t-on rencontrés.
Né en 1974 à Liège, David Waucquez fait ses études primaires à Angleur, les secondaires à La Roche-en-Ardenne. Comme bon nombre de « luxos », il revient vers sa ville natale lors de ses études supérieures. Il devient alors professeur de français, s'établit définitivement à Liège et enseigne à Marche-en-Famenne. C'est à 28 ans qu'il publie son premier ouvrage, « Ensaignement », que la presse qualifie de « thriller sociologique à l'humour corrosif ».
Suite à une double promotion - en tant que Chef d'établissement et en tant que père de famille - il met sa passion pour l'écriture entre parenthèses. Il est actuellement Préfet des études à l'Athénée Royal de Marche-en-Famenne.
Amateur de récits policiers, c'est dans l'observation de ses contemporains que l'auteur puise son inspiration. Sa plume incisive et truculente trace les portraits des protagonistes à l'encre acide, ce qui nous offre de subtiles et succulentes caricatures.