Collection(s) : Le Livre de poche
Paru le 01/01/1990 | Broché 156 pages
Elle ne sait pas pourquoi son père l'a envoyée dans cette maison étrangère. Chez l'oncle Zafner et la tante Fanny qu'elle n'a jamais vus et qui ne l'aiment pas.
Elle ne comprend pas non plus pourquoi elle doit travailler. Subir des mauvais traitements. Se taire, surtout.
Elle est enfermée dans la solitude et le silence. Même les visages de ses parents s'effacent.
On l'appelle la Petite. On est en 1942, et elle n'a pas cinq ans...
La violence d'un récit autobiographique et le talent d'un véritable écrivain au style dépouillé, noir et pur, une merveille. (Claire Méheust, Marie-Claire.)
Admirable récit, écrit d'une plume qui se méfie des mots, qui parfois atteint à une émotion insupportable (...). C'est le premier roman d'un écrivain doué d'une rare maîtrise. (Jean-Denis Bredin, Le Nouvel Observateur.)
Cette descente aux enfers d'une petite fille est écrite avec tant de force et de brio que, pour un premier roman, c'est un coup de maître. C'est un livre dont on sort bouleversé et révolté. (Elle.)
Ce roman ne ressemble en rien à du déjà lu. C'est cela le talent. (Henriette Bichonnier, Marie-France.)
