Collection(s) : Le travail du social
Paru le 02/06/2004 | Broché 182 pages
Public motivé
Dire ou ne pas dire sa séropositivité: un dilemme parlant pour les personnes concernées. Un dilemme aussi qui invite à s'interroger sur le traitement social de cette maladie. En Europe de l'Ouest, grâce aux progrès de la médecine et aux efforts de prévention, une certaine normalisation médicale et épidémiologique de la maladie paraît bien en place. Socialement, il semble en aller autrement. En effet, le VIH/sida continue d'être perçu par les personnes concernées comme une maladie stigmatisante. Secrets et confidences s'entremêlent alors pour conjurer les risques de discrimination et de rejet.
A qui les personnes vivant avec le VIH/sida taisent-elles leur infection? A qui se confient-elles? Pour quelles raisons? Avec quelles conséquences sur le bien-être, les relations intimes et sociales, l'accès au soutien pour ces personnes? Telles sont les questions explorées dans cet ouvrage.
A travers une enquête qualitative menée auprès de 20 personnes séropositives, les auteurs invitent à découvrir les formes de secret autour du VIH/sida, restituées sous la forme de typologie.
Intégrant théories et témoignages, le présent ouvrage s'adresse aux personnes vivant avec le VIH/sida, à leurs proches, aux politiciens, aux praticiens, aux étudiants en sciences sociales et à tout public intéressé à se mettre à jour avec la situation sociale du sida.
Laura Mellini, sociologue, est chargée d'enseignement et de recherche auprès du Département des sciences de la société (Université de Fribourg, Suisse). Ses travaux concernent la santé publique.
Alberto Godenzi est Doyen et Professeur auprès de la «Graduate School of Social Work» du Boston College, Violence, VIH/Sida, conflit et genre constituent ses principaux domaines de recherche.
Jacqueline De Puy, sociologue, est co-auteure de plusieurs études sur les thèmes de santé publique. Elle est actuellement chargée de recherches à la Haute école fribourgeoise de travail social.
