Le siècle du cinéma

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 335 pages
Poids : 688 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782873402013

Le siècle du cinéma

de

chez Yellow now

Collection(s) : Côté cinéma

Paru le | Broché 335 pages

Tout public

24.40 Indisponible

traduit du portugais par (Brésil) Mateus Aurojo Silva | édition Cyril Béghin, Mateus Aaujo Silva | sous la direction de Dominique Bax | avant-propos et postf. Mateus Aaujo Silva, Cyril Béghin


Quatrième de couverture

Le siècle du cinéma rassemble environ quatre-vingts articles écrits par le cinéaste brésilien Glauber Rocha entre 1957 et 1980, sur des réalisateurs ou des films américains et européens. Rocha expliquait que le métier de critique lui était intellectuellement nécessaire - tout en exerçant son travail de cinéaste, il n'a ainsi jamais cessé d'écrire sur les autres, à l'occasion de festivals ou de sorties en salles, pour des journaux comme parfois pour des mises au point personnelles sur des auteurs aimés. L'empathie, le goût de la polémique ou des jugements tranchants, la nécessité d'une reformulation de l'histoire du cinéma depuis « la périphérie des pays capitalistes » font de ce livre bien autre chose qu'une simple compilation de comptes rendus critiques : il s'agit pour Rocha d'un art poétique complet, où esthétique et politique se côtoient constamment pour dresser aussi, en filigrane, un portrait tumultueux du XXe siècle. À la fois écho lointain et déformé de la « politique des auteurs », terrain d'essai stylistique et libre parcours historique, l'ensemble est toujours vif et déroutant, par les oscillations de l'écriture entre didactisme, reportage et inventions échevelées, comme par ses manières fulgurantes d'entremêler la critique, l'histoire et la théorie du cinéma.

Organisé par Rocha en 1981 et publié au Brésil en 1983, deux ans après sa mort, ce recueil constitue son premier ouvrage traduit en français.

Biographie

Glauber Rocha (1939-1981) est considéré comme le plus grand cinéaste brésilien, et l'un des plus originaux du cinéma mondial des années 60 et 70. Mort trop tôt, à 42 ans, il a pu réaliser une dizaine de longs métrages, dont les célèbres le Dieu noir et le diable blond (1964), Terre en transe (1967) et Antonio das Mortes (1969). Écrivain prolifique, il a rassemblé quelques-uns de ses textes sur le cinéma brésilien et mondial dans trois livres : Révision critique du cinéma brésilien, Révolution du Cinema Novo et le Siècle du cinéma, republiés récemment au Brésil par Cosac Naify dans des éditions enrichies. On y retrouve la double radicalité, politique et esthétique, de son cinéma.