Paru le 27/02/2018 | Broché 175 pages
Tout public
texte établi et annoté par Yves Mougin et Jacques Geoffroy | préface de Bénédicte Gaulard
Depuis la mort de Charles le Téméraire, la couronne de France souhaite ardemment annexer la Franche-Comté, bastion avancé des Habsbourg aux portes du royaume de France, l'idée chemine dans l'esprit du cardinal de Richelieu : il faut déclarer la guerre à l'Espagne et s'emparer de la province.
Le 27 mai 1635, l'armée française commandée par Henri II de Bourbon, prince de Condé, et par le grand maître de l'artillerie, Charles de La Meilleraye, entre en Franche-Comté et met le siège devant la ville de Dole.
La cité comtoise résiste à quatre-vingt-dix jours d'un siège éprouvant. Bombardements, mines, assauts, lamine, peste et tempête n'entament pourtant pas la détermination des Dolois. L'histoire de ces sombres heures, Jean Boyvin, président du Parlement de Dole, la consigne dans son récit du Siège de la ville Dole capitale de la Franche-Comté de Bourgogne, et son heureuse délivrance publié à Dole, pour la première fois, en 1637. Boyvin incarne alors, dans l'esprit des Comtois, l'âme de la résistance.
Épique autant qu'édifiant, ce récit haut en couleur nous fait revivre les prémisses de ce terrible siècle comtois : les traités de Nimègue de 1678 et 1679 mettront fin aux libertés comtoises et consacreront le rattachement de la Franche-Comté à la France.
