- Les mimes et l'histoire
- Un certain creux dans l'espace marquera la place de l'absent
Collection(s) : Le livre multimédia
Paru le 01/01/2000 | Broché
Public motivé
Jean Dorcy, dans À la rencontre de la mime fait cette remarque à propos des mimes blancs (Debureau, Séverin...): «Avec chaque interprète l'art disparaît.» C'est ainsi. Mais peut-on imaginer que la peinture s'arrête à la mort de Cézanne ou de Rembrandt? C'est à cette question que Daniel Dobbels répond ici; historiquement, philosophiquement, au fil de digressions autour de cet art du mime qui n'est pauvre qu'en apparence.
La réponse pratique nous est connue, il a fallu attendre Étienne Decroux, le père du mime moderne qui a formé Barrault, Marceau... Pour que les outils survivent au créateur et permettent l'efflorescence de l'art du mime, il a forgé une grammaire corporelle. Mais l'art de Decroux et Barrault qui illumine Les Enfants du Paradis est secret et rarement visible.
Né en 1947, Daniel Dobbels suit des études de Lettres qui le conduisent à la pratique du mime et de la danse contemporaine. Après avoir fondé la revue Empreintes, écrits sur la danse (1977), il assure les fonctions de critique d'art à Libération (1982-1992), de chroniqueur au Panorama de France Culture (1987-1997) et il participe au comité de rédaction de la revue Lignes (1987-1999). Il a publié de nombreux ouvrages sur l'art et la danse.
