Le soleil ne se leva pas

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 158 g
Dimensions : 11cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-91504-53-9
EAN : 9791091504539

Le soleil ne se leva pas

de

chez Arbre vengeur

Collection(s) : Exhumérante

Paru le | Broché 155 pages

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Quatrième de couverture

Le soleil ne se leva pas

La nuit semble n'en plus finir sur Paris ce matin. Terrible constat pour les habitants de l'immeuble que nous allons découvrir car ils ne sont pas prêts à devenir les héros d'un roman d'anticipation et à se passer du soleil. Ils sont en revanche parfaits pour occuper la scène comique que dresse André Dahl qui va s'en donner à coeur joie avec ces Parisiens déboussolés en nous faisant vivre vingt-quatre heures de la vie d'une ville où la lâcheté des gouvernants s'épanouit, où les uns choisissent la contrition, les autres le plaisir, et où tout s'enchaîne frénétiquement.

À partir d'un postulat scientifique absurde mais qui encombre l'esprit inquiet des hommes depuis l'aube des temps, ce roman virevolte, insolent, pour railler avec verve (et jeux de mots) la société française et ses savoureuses hypocrisies.

Un sommet méconnu de l'humour national...

Biographie

De son vrai nom Léon Kuentz, André Dahl (né à Lyon en 1886) eut une vie plutôt brève consacrée au journalisme et, grâce au succès parfaitement inattendu de Le soleil ne se leva pas (paru en 19221, connut la célébrité pendant une décennie en alignant avec une allégresse communicative les titres satiriques rebondissant souvent sur une actualité qui les rend moins accessibles désormais : Voyage autour de ma loge (un cas de concierge, 1923), Le Conteur est ouvert (1926], Quand te tues-tu ? (1933) adapté à l'écran par le sublime Émile Cousinet, Contes pour la Comtesse (1933) ou Fauteuil à roulettes (1932). Il participe de cet humour que porta haut Le Canard enchaîné (où il écrivit durant deux ans) ou qu'illustrèrent les conteurs du Merle Blanc, hebdomadaire satirique qu'il fonda.
Il dirigea différents cabarets artistiques : le Moulin de la chanson et le Théâtre des Deux Ânes fondé en 1922 avec Roger Ferréol.
Il mourut en 1932, encore bien vert, terrassé par une méningite de mauvais goût.