Le sport contre la société

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 196 pages
Poids : 230 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35687-174-9
EAN : 9782356871749

Le sport contre la société

chez le Bord de l'eau

Collection(s) : Altérité critique

Paru le | Broché 196 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Le sport contre la société

Alors que le monde capitaliste connaît la crise la plus profonde, la plus violente et la plus longue qu'il ait connu depuis les années 1930, le « sport » ne semble souffrir d'aucune récession financière, politique ou démographique, nous en voulons pour preuve les grandes compétitions internationales - Jeux olympiques de Londres et Championnat d'Europe de football - qui se dérouleront cette année. Organisé en institution centrale de la société capitaliste dominante, le sport ne paraît nullement souffrir du développement du chômage, de l'appauvrissement des populations, de l'attaque généralisée contre les services publics d'éducation, de santé, de transport, de l'énergie. Structuré en comités, fédérations ou ligues, le sport mondial est devenu le refuge idéologique de tous les courants politiques qui voient en lui fraternité, démocratie et mérite au point où l'état de crise justifie à lui seul l'organisation de ces compétitions sportives internationales.

Les auteurs démontrent qu'au travers d'une philosophie politique déterminée de la lutte de tous contre tous, de tous contre chacun, de chacun contre tous, et sous couvert de partage, le sport, symbole de la domination la plus outrancière, s'attaque à l'altérité, participant du conformisme humain (sexuel, technique, naissance de l'anthropofacture culturelle...). Il s'attaque également à l'espace vécu et au cadre de vie urbain et non urbain, à la possible existence d'une économie raisonnée, sous l'égide toujours croissante d'une propagande du mérite, du travail et de la productivité... Le sport en tant qu'institution capitaliste dominante, colonise désormais la vie dans sa totalité, et ne cache plus sa volonté de domination des peuples transformés en « masses ».