Le sujet absolu : une confrontation de notre présent aux débats du XVIIe siècle français

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 291 pages
Poids : 490 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84137-210-2
EAN : 9782841372102

Le sujet absolu

une confrontation de notre présent aux débats du XVIIe siècle français

chez J. Millon

Paru le | Broché 291 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Le sujet absolu

Une confrontation de notre présent aux débats du XVIIe siècle français

Le siècle de Louis XIV, ce siècle que l'on dit « grand », est souvent convoqué dans notre présent. Pourtant, au delà des emblèmes classiques du pouvoir, au delà de tous les actes d'entrée dans la modernité que l'on commémore, au premier rang desquels la naissance de « l'État moderne », force est de constater que son histoire, ses référents, paraissent relever d'un temps autre. Toute résonnance serait-elle désormais perdue ?

Réunis autour des travaux de Daniel Vidal qui ont restitué aux développements de la mystique abstraite et de la doctrine du Pur amour au XVIIe siècle, outre la force et l'exigence conceptuelle de ces textes singuliers, leur amplitude sociale, historien(ne)s, philosophes, sociologues, mathématicien(ne)s, ont voulu engager une confrontation exigeante de ces deux présents. Ils ont affronté des lieux qui, dans l'un comme dans l'autre, sont essentiels : les opérations financières publiques et privées dans leurs interdépendances et leurs rapports à l'intérêt général ; les modes d'argumentation et leurs effets dans notre vie .commune ; l'ordre juridique. Ils ont fait surgir de possibles correspondances, des espaces de débat, des questions partagées. Ils ont approché, loin de la « créature du Roi », loin de « l'Homo oeconomicus », l'irréductibilité du Sujet absolu.

Dans le contexte complexe de la « mondialisation libérale » des échanges économiques, cette mise en regard pose le problème de la responsabilité des acteurs dans la structuration du champ de ces échanges, et plus radicalement, celui de la décision de gouvernement - gouvernement des choses, des corps et des âmes - dont le XVIIe siècle, soudain vertigineusement présent, définit le principe et les limites.