Collection(s) : L'illustr'Apprentie
Paru le 10/05/2022 | Broché 215 pages
illustré par Alice Lepert
Le Survenant
Le Survenant, c'est cet homme venu de nulle part qui, un beau jour, débarque dans votre maison, bouscule vos habitudes et vos certitudes. C'est cet homme qui s'ancre tellement dans votre vie que, bientôt, il vous est indispensable. Ce mystérieux personnage s'installe chez les Beauchemin, dans le Québec du début du XXe siècle. Habile travailleur, il devient l'ami du père ; séduisant et mystérieux, il fait naître l'amour ; bagarreur et libertin, il suscite méfiance et jalousie autant que fascination.
Mêlant contemplations poétiques et dialogues incisifs, Germaine Guèvremont livre son oeuvre phare : écrite en 1945, elle surprend encore par son style unique et ses couleurs locales. L'un des plus grands classiques du roman québécois, dans le sillage du Ethan Frome d'Edith Whapton.
Germaine Guèvremont (1893-1968) est une romancière québécoise. D'abord journaliste puis co-auteure sur divers projets, c'est en 1945 qu'elle publie Le Survenant. Si l'oeuvre reçoit en premier lieu un accueil réservé, elle gagne peu à peu sa place au rang des incontournables de la littérature québécoise. Peu après, elle publie Marie-Didace, qui se veut le prolongement de l'histoire des Beauchemin. Elle gagne de nombreux prix avant d'être élue à l'Académie canadienne-française en 1949. Ses textes sont traduits en anglais et paraissent aussi en France ; ils connaissent plusieurs adaptations à la radio, sur le petit et sur le grand écran. Germaine Guèvremont meurt en laissant une marque indélébile dans le monde des Lettres.
Alice Lepert est une jeune artiste passionnée par le régionalisme. Puisant son inspiration dans sa Normandie natale, elle combine avec brio gravure, crayon et aquarelle pour restituer de manière sensible la singularité des paysages qui l'habitent. Son travail sur Le Survenant est d'autant plus intéressant qu'elle a su donner vie à ces personnages d'une autre époque, s'affranchissant des codes académiques au profit d'une esthétique du mouvement, qui vient donner corps à la dimension poétique de l'oeuvre.
