Paru le 02/08/2004 | Broché 424 pages
Tout public
L e vaiseau terre est en train de sombrer, coulé par la «mondialisation», colonialisme totalitaire unifié sous le talon des Etats-Unis. La cassure s'aggrave entre le Tiers Monde et les nantis; l'inégalité s'accroît dans le monde, entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas, la famine de ceux qui sont insolvables et le chômage ou la famine de ceux dont les bras sont devenus inutiles.
Des vies n'ont plus de sens, d'avenir, ou de début. On s'évade dans le suicide, la violence gratuite, les musiques pathogènes ou l'autre monde virtuel de l'information.
L'auteur montre coment on peut éviter le naufrage.
«Ma vie, dit-il, est faite de ruptures. Mais je n'en regrette aucune, car elles ne furent jamais un reniement mais le dépassement d'un limite.» Et il dit: «Le monde est devenu mon corps: j'ai mal au Congo de Mobutu, au Chili de Pinochet, à la Palestine Violée.»
Dans ce dernier «Appel aux Vivants», il ouvre les pistes pour un XXIème siècle à visage humain et divin.
Né dans une famille athée et conservatrice, Roger Garaudy milite à vingt ans dans les jeunesses protestantes et adhère au Parti Communiste. Devenu dirigeant de ce Parti au plus haut niveau (le bureau Politique), il déclare au Congrès de 1971: «L'Union soviétique n'est pas un pays socialiste». Il est aussitôt exclu.
Recevant le Prix Faysal (le Nobel des Arabes) il affirme publiquement: «J'entre en Islam avec Marx dans la tête et Jésus dans le coeur. «Il n'hésite pas à traiter certains dirigeants arabes de «Prostitués politiques» et dire aux intégristes: «L'islamisme est une maladie de Islam».
Dans ses ouvrages sur le rôle des àpour milleglises chrétiennes à notre époque il écrit: «Le Christ de Paul n'est pas Jésus».
Quelque jours avant sa mort, Gandhi écrivait: «Les religions représentent des routes différentes qui convergent vers un même point (...) Si un homme parvient au coeur de sa propre religion, il se trouve de ce fait au coeur même des autres religions.»
«Je ne suis pas veilleur de nuit mais j'ai vu le feu prendre aux maisons voisines, et le vent le pousser vers Vous. Alors j'ai poussé ce dernier cri. Pour vous éveiller! Parole de vivant!»
Roger Garaudy
