Collection(s) : Universités-Domaine littéraire
Paru le 20/05/2011 | Broché 222 pages
Public motivé
Le théâtre algérien de l'engagement à la contestation
Au départ, l'art dramatique algérien, politisé, s'est orienté vers des thèmes appelant au soulèvement et à la lutte contre l'occupation coloniale. Qu'il s'agisse du théâtre d'expression dialectale, arabe littéraire ou française, le dénominateur commun a été l'engagement. Après l'indépendance cet art connaîtra un autre engagement : il contribuera, à sa façon, à la construction des institutions de l'État et de la société nouvelle. À partir de 1968, il sera traversé par des mouvements de contestation, malgré l'omnipotence de l'État et de la censure.
Or la recrudescence du mouvement islamiste induira de nouveaux rapports entre le théâtre algérien et la nouvelle question culturelle. Les deux axes : arabité et Islam ont été déterminants pour toute forme d'engagement et de contestation de quelque forme que ce soit. De Kateb Yacine à Slimane Benaïssa, le problème est clairement posé. Les pièces de ce dernier sont autant d'appels à une remise en cause d'un ordre établi : qui sommes-nous ? où allons-nous ?
Hadj Dahmane a obtenu, en 1988, une thèse de troisième cycle en littérature à l'université des Sciences Humaines de Strasbourg, qu'il prolonge ensuite par un doctorat nouveau régime en littérature française générale et comparée. Il enseigne actuellement la communication à l'Université de Haute Alsace. Il travaille en outre sur la communication et le dialogue interculturel ainsi que sur l'analyse du discours communicationnel théâtral.