Collection(s) : Etudes africaines
Paru le 24/12/2020 | Broché 295 pages
Public motivé
Le travail anthropologique de Paulin Nguema-Obam
Dans une approche interdisciplinaire, il rassemble les contributions de quatorze chercheurs anthropologues, sociologues, psychologues, philosophes, littéraires qui joignent leurs appareils, outils, pinceaux, plumes et voix, pour saisir certains objets de l'auteur : danses, villages, mythes, légendes, Byeri, malédiction, bénédiction, masques, etc. Les auteurs montrent l'apport anthropologique ou, de manière plus restrictive, ethnographique, de ce prêtre qui a abandonné son sacerdoce pour se convertir aux sciences sociales et humaines.
Cet ouvrage est issu d'un travail collectif du Laboratoire d'Anthropologie (LABAN) de l'Université Omar Bongo de Libreville visant à inscrire le domaine de l'épistémologie et de l'histoire de l'anthropologie dans l'actualité des recherches au Gabon. Le livre interroge l'oeuvre de Paulin Nguema-Obam, pionnier et un des fondateurs de l'anthropologie à l'Université Omar Bongo.
Maître de conférences (CAMES), Maixant Mebiame Zomo est directeur du Laboratoire d'Anthropologie (LABAN), du département d'anthropologie et enseigne la sociologie et l'anthropologie des religions à la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université Omar Bongo. Il est l'auteur de Le pentecôtisme à la conquête du Gabon. Politiques d'évangélisation et de conversion (L'Harmattan, 2017) et a codirigé avec Alice Atérianus et Joseph Tonda La violence de la vie quotidienne à Libreville (Academia Brylant-L'Harmattan, 2016).
Titulaire d'un doctorat nouveau régime en anthropologie de l'Université René Descartes, Paris-Sorbonne, Ludovic Mba Ndzeng est actuellement maitre-assistant (CAMES) et enseignant permanent au département d'anthropologie de l'Université Omar Bongo où il assure les enseignements d'anthropologie politique et du pouvoir. Outre ses nombreuses publications sur la politique et la sorcellerie, il a publié un ouvrage sur le Pouvoir politique et discours sorcellaire au Gabon (Odem, 2012).