Le travail, la lutte & les passions : bronzes belges au tournant du XXe siècle : autour de la donation Philippe et Françoise Mongin

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 65 pages
Poids : 212 g
Dimensions : 18cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37680-031-6
EAN : 9782376800316

Le travail, la lutte & les passions

bronzes belges au tournant du XXe siècle
autour de la donation Philippe et Françoise Mongin

chez Invenit

Collection(s) : Art et politique

Paru le | Broché 65 pages

Tout public

15.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Le Travail, la lutte et les passions. Tels sont les thèmes des quatorze bronzes décoratifs belges récemment offerts au musée de Roubaix par Philippe et Françoise Mongin, généreux couple de collectionneurs parisiens. Présentée pour la première fois au public de La Piscine, en cohérence avec la rétrospective consacrée à Jules Adler, le « peintre des humbles », cette donation constitue le coeur d'une exposition-dossier et de cette publication.

De Constantin Meunier (1831-1905) à Joseph Witterwulghe (1883-1967) en passant par Jef Lambeaux (1852-1908), ce sont trois générations de sculpteurs qui sont évoquées. Les sujets réalistes liés au monde du travail et des travailleurs y côtoient une veine plus légère, autour de l'amour et des bacchanales, tandis que se mêlent les héritages du romantisme, du naturalisme et de l'exubérance de la peinture flamande du Siècle d'or.

Dans les collections de La Piscine où elles rejoignent les oeuvres de Rémy Cogghe, mais aussi de Philippe Wolfers, Georges Higuet ou Georges Minne, ces pièces soulignent un tropisme belge ancien et fondateur pour la ville de Roubaix et pour son musée. La proximité géographique et les besoins considérables de main d'oeuvre d'une industrie textile (lainière notamment) en pleine expansion ont en effet alimenté au XIXe et au début du XXe siècles une très importante immigration flamande dans toute la métropole lilloise, et notamment dans les villes de Roubaix et Tourcoing où la thèse de l'art social défendue par un artiste comme Constantin Meunier trouve un écho évident.