Collection(s) : Libelles
Paru le 01/03/2004 | Broché 128 pages
Professionnels
Cet essai développe une communication présentée au colloque «Que faisons-nous du négatif?», organisé en décembre 2002 par l'Institut de la pensée contemporaine. J'y avais posé la question de savoir ce qu'eux avaient fait du négatif - eux, les Grecs - et plus précisément, ce qu'en avaient fait, après Parménide, le penseur de l'Être (mais aussi, moins connu, celui de l'Amour), Leucippe, le philosophe du vide (et du plein), et Empédocle, celui de la Haine (et de l'Amour). Au lecteur de juger s'«ils» nous parlent encore de «notre» négatif.
André Laks, professeur de grec puis de philosophie antique à l'Université Charles de Gaulle-Lille III, a enseigné à Princeton et est actuellement membre de l'Institut universitaire de France. Son intérêt va à ce que la philologie peut et ne peut pas dire, aux contraintes que font peser sur le discours interprétatif les exigences croisées de la réflexion philosophique et du discours historique.
