Collection(s) : La main d'Athéna
Paru le 05/08/2014 | Broché 122 pages
Public motivé
Les soufis connaissent des états d'extase qu'ils comparent volontiers à l'ivresse. Pour le plus poète d'entre eux, Ibn al-Fârid, le symbole prend une ampleur inégalée puisqu'il fait du breuvage même une réalité divine et complexe à la fois :
«Nous avons bu en mémoire de l'Aimé un vin qui nous enivra avant que fût créée la vigne».
Tel est le premier vers de l'ode qu'il a consacrée au vin éternel et qui fait l'objet du présent ouvrage. L'auteur a dû, dans l'effort d'une interprétation originale, à la fois doctrinale et philosophique, recourir à l'ensemble de l'oeuvre du poète mystique et particulièrement à l'immense poème surnommé la grande Tâ'iyya.
Jad Hatem, professeur de philosophie et de mystique comparée à l'Université Saint-Joseph, a notamment publié, chez Orizons, un ouvrage sur Qohélet : Un bruit d'avoir été ; chez Hermann : Qui est la vérité ? ; aux Éditions du Cygne : L'Amour pur hyperbolique en mystique musulmane ; chez L'Harmattan : Majnoun Laylà et la mystique de l'amour.