Collection(s) : Le Livre de poche
Paru le 17/04/1996 | Broché 575 pages
Tout public
postface d'Yves-Alain Favre
Bien qu'il convoque l'ombre tutélaire de Stendhal, le Condottière s'est délesté de toute autorité. Son voyage a ceci d'unique qu'il traite des villes comme des caractères : Rimini est «maussade comme un attentat réussi», Gênes banale «comme la pensée d'un boutiquier d'Amérique». Chaque ville a non seulement son tableau, sa pièce musicale, son église, son grand homme, elle a aussi son visage propre, ses verrues, ses rides, sa mauvaise haleine, son sourire.
Linda Lê.
Le Voyage du condottière d'André Suarès est son meilleur livre ; donc l'un des plus grands du siècle.
Raphaël Sorin, Le Monde.