Paru le 29/05/2024 | Relié 127 pages
Tout public
préface Antony Penrose | traduction Hélène Amalric
« Unique photographe à des kilomètres à la ronde, je possédais maintenant ma guerre personnelle. »
Débarquée à Omaha Beach le 12 août 1944, Lee Miller arrive à Saint-Malo le lendemain. Chargée d'un reportage sur les Affaires civiles, elle trouve la ville assiégée.
Armée de son Rolleifleix et d'un plan du syndicat d'initiative datant de 1939, elle est la seule photo-reporter à couvrir les violents combats qui conduiront à la libération de Saint-Malo. Elle photographie les réfugiés, vient en aide aux civils, pénètre dans la vieille ville dévastée et assiste à l'assaut final de la citadelle d'Alet, à son bombardement au napalm et à la reddition allemande. Son reportage, texte et photos, à l'époque partiellement interdit de publication dans le magazine Vogue, constitue un témoignage exceptionnel.
« La guerre a laissé derrière elle Saint-Malo - et moi avec. »
Lee Miller (1907-1977) fait son entrée dans le monde de la photographie à New York, en devenant modèle. En 1929, elle se rend à Paris, travaille avec Man Ray et crée son propre studio.
De retour à New York trois ans plus tard, elle monte un nouveau studio et va de succès en succès.
En décembre 1942, accréditée comme correspondante par l'armée américaine, elle suit les troupes lors du Débarquement, devenant probablement la seule femme photo-reporter à couvrir le front en Europe. Parmi ses nombreux reportages remarquables, le siège de Saint-Malo, la libération de Paris, les combats en Alsace et les camps de concentration de Buchenwald et de Dachau. Les images surréalistes qui ponctuent toute son oeuvre restent sans nul doute inoubliables.