Léna

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 269 pages
Poids : 276 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916136-52-3
EAN : 9782916136523

Léna

de

chez les Ed. du Sonneur

Collection(s) : Litterature française

Paru le | Broché 269 pages

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Quatrième de couverture

En septembre 1918, loin des champs de bataille de Picardie, la France mène une offensive décisive en Macédoine, occupée par la Bulgarie - alors alliée de l'Allemagne. Le lieutenant de Queslain, officier français, est laissé pour mort au cours d'un assaut et fait prisonnier par une armée bulgare aux abois. Il est contraint de suivre le repli de ces hommes fuyant l'avancée des troupes françaises. Dans cette retraite forcée au coeur de montagnes inhospitalières, il est soigné par Léna, une infirmière bulgare, dure et déterminée, qui lui révélera l'âme des Balkans, vaillante et implacable, sauvage et tragique. Ce roman de Roger Vercel (1894-1957), auteur de Capitaine Conan, est construit autour de deux personnages que tout oppose, et offre un témoignage d'une grande acuité sur un épisode peu connu de la Grande Guerre. Un récit âpre et sans concession.

Biographie

Mon général, j'ai l'honneur de vous rendre compte des circonstances qui ont précédé et accompagné la mort du lieutenant de Queslain, tué le 15 mai 1919, à cinq heures trente du matin, au cours d'une rencontre avec le capitaine Zarkitch de l'état-major serbe. Le 14 mai, à dix heures du soir, dans les jardins du casino de Sofia, une altercation éclata entre le lieutenant de Queslain et un officier serbe. Ce dernier, sans aucune provocation de la part du lieutenant, le prit au collet en l'injuriant. Les camarades de l'officier serbe séparèrent les adversaires, qui échangèrent leurs cartes avant de quitter le casino. Une rencontre fut décidée pour le lendemain matin, à cinq heures. Le lieutenant m'avait prié de lui servir de témoin, et je ne crus pas, étant donné sa volonté formelle de se battre, pouvoir le lui refuser. Son second témoin était le maréchal des logis du Placy, du douzième hussard, son cousin. La rencontre eut lieu à l'extrémité nord du champ de manoeuvres de Sofia, à l'heure fixée. Le capitaine serbe Georgevitch, après avoir mesuré le terrain et tiré au sort les revolvers d'ordonnance, modèle 92, commanda le feu. Les deux premières balles furent échangées sans résultat, mais à la seconde décharge, à vingt-quatre pas, le lieutenant de Queslain s'affaissa.

Du même auteur : Roger Vercel