Paru le 17/10/2007 | Broché 183 pages
Tout public
adapté de l'anglais et précédé d'une préface par Raphaël Petrucci
A plusieurs reprises, l'idéal s'est transformé ; on peut dire que (...) la vitalité de l'art japonais est restée entière. Cela est aussi vrai de la peinture que de la sculpture. Le XIV° et le XV° siècle produisent des oeuvres sculptées de premier ordre. Au XVII° siècle des sculpteurs comme Môri Sowun signent des statues bouddhiques d'un raffinement extrême, d'une incontestable beauté ; et si au XVIII° siècle, le goût général de la richesse et de l'ornement mène à une sculpture polychromée plus mièvre dans sa recherche de l'élégance et de la finesse, elle exprime un idéal nouveau : elle ne peut être prise comme l'expression d'une décadence. A cet égard, il est inexact de considérer les sculptures du XIII°. Ceux-ci se rencontrent, à côté d'eux, chez les sculpteurs de statues bouddhiques et de masques de Nô...