Les bateaux de papier

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37355-066-5
EAN : 9782373550665

Les bateaux de papier

de

chez Unicité

Paru le | Broché 143 pages

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préfacé par Philippe Delerm


Quatrième de couverture

Selon sa cousine Odile, avec qui elle avait particulièrement d'affinités :

« Florence était un être à part. Tantôt si joyeuse, fougueuse, pleine de sourires, de tendresse et d'amour, tantôt si loin, à des kilomètres, perdue dans un univers de mélancolie, de grisaille et de détresse, un mystère à elle toute seule, une poétesse dramatique que l'on avait envie d'épauler tout en ayant peur de se perdre soi-même, une poupée russe dont les personnalités multiples pouvaient déstabiliser, mais qui ne formaient qu'un être unique, fragile et exceptionnel. »

« Le voyage fut long. Il dura quatre jours. Yvonne avait l'impression qu'elle avait quitté Paris depuis des semaines. Des noms de villes défilaient sous ses yeux à la fois inquiets et impatients : Zagreb, Mostar, Skopje, Salonique. Et puis, majestueuse, souriante, calme, apparaissant comme la terre promise, la mer, d'un bleu vif et immuable, prête à recevoir dans son immensité les rayons ardents des premiers soleils, s'enroulait autour des côtes dentelées de la Grèce, dont elle s'était fait un empire. Portant en elle toute la fatalité et la grandeur des figures mythologiques qu'elle ensevelissait, elle semblait saluer Yvonne et lui ouvrir le chemin qui menait à la ville reine. »

Extrait du livre

« Je ne connaissais pas Florence Ride, ce qui est sûrement la meilleure position pour pouvoir affirmer que ses pages sont de la vie. Ses personnages des Bateaux de papier, oui, attachants, différents, tendres et passagers d'une espèce de folie douce, d'un orientalisme si parisien, si littéraire.

Mais surtout, dans ces pages, cette gourmandise délicieuse qui donne aux livres éparpillés une fragrance, qui donne à la lumière des jardins une sorte de contre-jour à la Bonnard, à la Vuillard ou à la Valloton, qui fait que l'on a envie de traîner l'ennui des hommes dans les cafés grecs, de partager les gestes des femmes et leur lenteur sous la chair des maisons. »