Collection(s) : Acquisition et transmission des savoirs
Paru le 11/03/2016 | Broché 108 pages
Public motivé
préface Michel Ballard, Lieven D'Hulst
Les belles infidèles
En écrivant Les Belles Infidèles il y a plus de soixante ans, Georges Mounin a voulu proposer, selon ses propres termes, « une défense et illustration de l'art de traduire ». Il a su réaliser son projet avec une rigueur de démonstration peu commune, une documentation historique exemplaire et, par-dessus tout, une vision magistrale de la traduction. Non seulement cette vision envisage tous les aspects fondamentaux de la traduction, mais elle réussit à faire converger différents points de vue vers la solution des problèmes : celui du philologue, de l'historien et du linguiste, comme celui des traducteurs eux-mêmes et celui des théoriciens de la traduction. « Il ne s'agit pas de démontrer que la traduction soit facile, ni toujours à tout coup possible et parfaite du premier coup. Ce serait déjà beau d'avoir combattu cette maladie qui paralyse les traducteurs eux-mêmes avant d'avoir commencé leur tâche: la conviction séculaire qu'ils entreprennent une tâche théoriquement impossible », écrivait l'auteur.
Cet ouvrage constitue une réédition d'un grand classique de la traductologie.
Georges Mounin de son vrai nom Louis Leboucher, est décédé en 1993. Professeur de linguistique et de sémiologie à l'Université d'Aix en-Provence, il fut l'un des fondateurs de la traductologie française.