Les concessions du ciel

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 408 pages
Poids : 420 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782070217045

Les concessions du ciel

de

chez Gallimard

Collection(s) : Du monde entier

Paru le | Broché 408 pages

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traduit de l'allemand par Jean Lambert


Quatrième de couverture

Les hommes sont poussés vers le malheur et la mort par une puissance qui les dépasse, et s'ils parviennent à survivre un certain temps, ce n'est que simple concession du ciel. Heinz von Cramer, sur ce thème, a composé trois variations. Sur trois continents, à trois époques différentes, un groupe d'hommes subit une destruction lente après avoir connu une déchéance extrême.

En l'an 1510, le trois-mâts portugais «Aurora» est pris dans une tempête et échoue sur les côtes d'Afrique. Passagers et équipage se traînent pendant des jours le long des plages, pris entre l'hostilité de la mer et celle des forêts vierges où vivent des sauvages qui ne sont pas absolument bons. L'espoir de rejoindre un lieu civilisé s'évanouit peu à peu et ils succombent un à un aux rigueurs du pays et à leurs propres faiblesses.

Un siècle et demi plus tard, à l'issue de la guerre de Trente Ans, une tribu de gitans pourchassée à travers l'Allemagne, l'Autriche et le nord de l'Italie, tente de gagner l'Egypte, sa terre promise. Traqués partout et par tous, les gitans sont anéantis par la peur, la haine et la stupidité des bonnes âmes dont ils refusent les lois.

A l'époque actuelle, un missionnaire, dans la brousse d'Australie, cherche à sauver de la destruction des indigènes résidant sur le territoire où ont lieu les essais atomiques. Il se heurte à l'incompréhension des indigènes et aux impératifs de la raison d'Etat : il échoue dans ses efforts.

L'intérêt de ces récits vient autant du style que de l'histoire. Le premier est écrit à la manière des récits de voyage des navigateurs portugais du XVIe siècle, le second s'inspire des écrivains romantiques allemands, Tieck, Brentano, Achim von Arnim ; et dans le troisième on retrouve les mêmes exercices de virtuosité de langage, mais le ton en est nettement plus froid et ironique.