Collection(s) : Les classiques de la Sorbonne
Paru le 09/10/2014 | Broché XXX-480 pages
Public motivé
« Trois siècles durant, la richesse des Cris de Paris, ce fut [...] la pauvreté du peuple. Les marges de la société urbaine, [...] ont constitué un abcès de fixation pour l'imaginaire social des élites de la fortune et de la culture. Ces dernières imposèrent, [...] jamais absolument [...] ni sans contradiction, les cadres d'une vision du peuple correspondant à leur conception de la vie sociale, à celle du jeu des apparences et de la hiérarchie des états. Les milieux populaires demeurèrent [...] méprisés [...], mais ce mépris fut la condition qui permit de considérer le peuple comme un objet esthétique. Ainsi s'ouvrit la voie conduisant à son idéalisation ».
Publiée en 1995, cette thèse abordait de manière nouvelle les rapports entre histoire et iconographie. Vincent Milliot est professeur d'histoire moderne à l'université de Caen Basse-Normandie. Ses travaux portent notamment sur l'histoire des polices, des pratiques et savoirs administratifs dans l'Europe des Lumières.