Les dames de la Bartavelle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 322 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8129-2632-7
EAN : 9782812926327

Les dames de la Bartavelle

de

chez Ed. De Borée

Collection(s) : Romans et récits du terroir

Paru le | Broché 190 pages

18.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Les Dames de la Bartavelle

Depuis qu'Alexandre Brémond a pris la succession de son père au domaine de la Bartavelle, les vins de l'exploitation familiale ont acquis une certaine notoriété. Épaulé par Céline, sa femme, il sait qu'il doit beaucoup à la clairvoyance de cette dernière. En cette période de trouble de l'autre côté des Alpes qui pousse nombre d'Italiens à fuir leur patrie, le couple fait souvent appel à cette main-d'oeuvre qui vient combler le vide laissé par la Grande Guerre. Aussi, quand, un soir, Alexandre ramène une famille d'immigrés démunis, les Pozzi, c'est de bonne grâce que Céline les accueille et que, soucieux de donner une chance à ces Italiens sans ressource, les Brémond leur proposent de s'installer et de travailler à la Bartavelle.

Quelque temps plus tard, un corps est découvert sur le domaine et, ça ne fait aucun doute, il s'agit d'un meurtre. Au village, certains pensent que les coupables sont tout désignés : le forfait n'a pu être commis que par un immigré. C'est en tout cas ce que semblent vouloir prouver les gendarmes qui mènent l'enquête.

- En voyant les visages des deux enfants, j'ai reçu comme un coup. Je me suis dit qu'on ne pouvait pas les laisser comme ça.

- C'est vrai que la guerre a bouleversé bien des choses, avança Alexandre en espérant mettre fin à l'escarmouche. Nous ne pouvons plus voir la vie d'aujourd'hui avec les yeux qui étaient les nôtres avant la guerre. De la même façon que les femmes nous ont remplacés quand nous étions au front, il est inévitable que, de nos jours, elles assument des responsabilités dans tous les domaines. Un peu partout en Europe, la guerre a tué de nombreux hommes. La main-d'oeuvre masculine s'est raréfiée. Il y a bien des métiers qui pourraient être tenus par les femmes et c'est déjà souvent le cas.

- Justement ! s'exclama Céline comme si elle avait attendu une occasion. Rosa, Mireille, maman, est-ce que j'en parle maintenant ?

Les trois interpellées hochèrent la tête en signe d'approbation. Alexandre se demandait quel événement nécessitait cette mise en condition.