Les débris épars du progrès : évolutionnisme vs anthropologie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 127 pages
Poids : 230 g
Dimensions : 18cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7351-2092-5
EAN : 9782735120925

Les débris épars du progrès

évolutionnisme vs anthropologie

de

chez Maison des sciences de l'homme

Collection(s) : Le (bien) commun

Paru le | Broché 127 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Les débris épars du progrès

Évolutionnisme vs anthropologie

Les sciences sociales ont trouvé leur inspiration initiale et leurs premières bases théoriques dans l'évolutionnisme. Et celui-ci, même s'il a généralement cessé de constituer un paradigme explicite, continue d'orienter implicitement leurs élaborations et, au-delà, les représentations communes de la condition humaine. Il le fait à travers une certaine façon de fonder les typologies sur le sens du temps et sur son pouvoir hiérarchisant - autrement dit, sur une certaine conception (« progressiste ») de la modernité.

S'inspirant de la pensée antiévolutionniste et universaliste de Herder, et s'appuyant sur des exemples empruntés à l'Europe aussi bien qu'à l'Asie ou à l'Afrique, l'ouvrage, à l'encontre de cette conception, conteste les théories qui font de la séparation du politique et du religieux l'alpha et l'oméga de la modernité et déconstruit les grandes oppositions chrono-typologiques (communauté/société, holisme/individualisme, ethnie/nation...) qui réduisent caricaturalement la variété des sociétés humaines. C'est de cette variété universelle qu'une anthropologie du contemporain a à rendre compte, et donc de la diversité des ordres - et des contre-ordres - concevables, retrouvant ainsi la vertu subversive de Montaigne et de ses Cannibales.

Biographie

Jean-François Gossiaux est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Les recherches qu'il a menées durant plus de vingt ans dans les Balkans ont d'abord porté sur l'organisation familiale, puis sur les questions d'ethnicité et de nationalisme et sur les phénomènes de transition économique et politique dans les sociétés de tradition nomade. Sa réflexion actuelle porte sur la logique des contacts entre systèmes sociaux, à partir notamment d'exemples contemporains ou historiques tirés de sociétés d'Asie centrale ou orientale.