Les derniers cèdres de Tlemcen témoignent

Quatrième de couverture

Amis lecteurs, dans ce modeste recueil d'histoires tour à tour attrayantes, poignantes, galopantes, percutantes, amusantes et chantantes, nous allons faire un bond en arrière, de plus de soixante années, dans le passé proche de Tlemcen, ville d'art et d'histoire. Là, dans cette cité de l'Ouest algérien, antique creuset de savants, à l'âme par tradition pieuse, à travers les péripéties quotidiennes de l'existence de quelques personnages marquants de la société indigène, nous découvrirons de l'intérieur, tout un petit monde d'autrefois. Quoique dominés, refusant d'être confinés au décor local, fellahs solides, commerçants honnêtes, artisans besogneux, artistes renommés et autres citadins sympathiques, évoluent dans une atmosphère de médina, candide et courtoise. Qui, à l'époque du «Centenaire de la conquête», malgré l'emprise d'une politique d'acculturation, conjuguée avec l'ignorance politique et les effets néfastes de la crise économique mondiale, choses et gens cependant, par une heureuse inspiration commencèrent à se métamorphoser. Au contact du progrès apporté par la civilisation du XX^e siècle, les mentalités médiévales, aux délicieux us et coutumes folkloriques, cédèrent le pas au savoir scientifique et technologique, que progressivement, la génération indigène montante - encouragée, il est vrai, par des maîtres, venus de France ou nés chez nous, qui à leur modèle d'humanistes, surent former des homologues autochtones - prit volontiers d'assaut. Ce fut là, avec l'avènement de la TSF, entre autres, un phénomène d'accélération sociale, culturelle et politique, qui va aboutir à une déflagration radicale et par voie de conséquence, à une déchirure douloureuse, entre la Métropole et les trois départements d'Algérie, constituant alors sa colonie la plus proche.

Biographie

Né au début des années trente du XX^e siècle, à Tlemcen, Bougherara Hadri émigra en France où à Paris, il suivit les cours du Conservatoire National des Arts et Métiers.

Expert Technologue, il collabora à l'action de formation des cadres, entreprise à l'étranger, par le BIT. Par la suite, il intégra l'Ecole Nationale Normale de l'enseignement technique d'Alger. Et après quelques années de professorat au sein de l'Education nationale, il continua sa carrière de formateur, en qualité de chef d'établissement d'enseignement technique et secondaire.

B. Hadri est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages, dont voici les titres «La Source des poissons du temps jadis», «L'aïeule raconte», «A la gloire des 29 sultans de Tlemcen», «Délices profonds de chants lointains» et «Le voyage sentimental de (...)»

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