Collection(s) : Tempus
Paru le 02/09/2010 | Broché 298 pages
Public motivé
Entre l'affaire Dreyfus en 1897 - l'un des motifs du lancement du congrès sioniste par Theodor Herzl - et le régime de Vichy, la plupart des juifs français se sont demandés si leur identité devait primer sur leur nationalité. Cette question, Michel Abitbol en a fait le fil d'Ariane de son ouvrage, qui analyse l'attitude des juifs de souche française, les «Français israélites», à l'égard du sionisme durant cette période. Il montre que, malgré la suspicion dont ils ont toujours été l'objet, les juifs français sont profondément patriotes, attachés à la République et que, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, ils sont majoritairement restés en retrait du mouvement sioniste, tout en étant conscients qu'ailleurs les juifs ne jouissaient pas de la même liberté.
Michel Abitbol, orientaliste de réputation internationale, a notamment publié chez Perrin Le Passé d'une discorde, couronné par le prix Thiers de l'Académie française, Les Amnésiques et une Histoire du Maroc.