Collection(s) : Etudes africaines
Paru le 11/03/2016 | Broché 437 pages
Public motivé
Les écritures de l'horreur en littératures africaines
Dire, raconter, déclamer, jouer et conter l'horreur dans le texte africain, comment et pourquoi ? Telle est la problématique qui structure cet ouvrage. Il analyse ainsi le mode opératoire du motif de l'horreur dans le discours romanesque, poétique, théâtral, oral (conte) africain. Les contributions s'inscrivent de ce fait dans la transversalité, voire transdiscursivité. Il s'ensuit une polytonalité qui aide à saisir le motif horrifique dans sa multidimensionnalité littéraire et sa polysémie (valeurs et enjeux) à travers les analyses qui portent sur l'horreur de l'écriture et l'écriture de l'horreur dans le champ littéraire africain. La première s'attarde sur le scripturaire, la scénographie. Il s'agit de la lecture horrifique qui émerge des dispositifs textuels que sont l'informe, la marge, le fragmentaire, l'excentricité, etc. La seconde aborde la thématique horrifique : guerre, violence, propos, éthopée, prosopographie, notamment. Ces deux modes du discours de l'horreur problématisent la figure du sujet postcolonial africain ainsi que celle de l'intellectuel.
Docteur de l'Université de Limoges, Bidy Cyprien Bodo est Enseignant-chercheur à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan. Il est membre du Groupe de Recherche en Analyse et Théorie Littéraire (GRATHEL) et chercheur associé au laboratoire de recherche Francophonie, Education et Diversité (FRED) de l'Université de Limoges. Il s'intéresse à la forme picaresque du texte africain et est l'auteur de l'ouvrage, La question du picaresque dans la littérature africaine. Théories et pratiques (2015).
Moussa Coulibaly est actuellement Maître de Conférences à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan. Il s'intéresse à la question de l'héroïsme féminin dans le roman africain francophone et à la littérature féminine africaine francophone. Il a publié Le roman féminin ivoirien (2015) et est co-auteur de L'écriture fragmentaire dans les productions africaines contemporaines (2015).
Bassidiki Kamagaté est Maître de Conférences à l'Université Alassane Ouattara de Bouaké. Chercheur associé au laboratoire de recherche Francophonie, Education et Diversité (FRED) de l'Université de Limoges, il s'intéresse à l'évolution dramaturgique, esthétique et thématique du théâtre négro-africain moderne. Il est l'auteur entre autres de Crise identitaire et théâtre citoyen chez Maurice Bandaman : une lecture de Au nom de la terre (Coulisses, N° 44, 2012).
