Collection(s) : Etudes & essais normands
Paru le 01/06/2013 | Broché 145 pages
Tout public
Le 25 septembre 2011, la Manche renouvelle ses trois sénateurs pour la septième fois sous la Cinquième république. De 2001 à 2011, grâce au scrutin proportionnel, un sénateur de gauche, Jean-Pierre Godefroy, représente le département au Palais du Luxembourg aux côtés de Jean Bizet et Jean-François Le Grand, personnalités reconnues de la droite manchoise. En 2011, alors que le retour du scrutin majoritaire laisse l'espoir à cette dernière de reconquérir le siège perdu dix ans plus tôt, le retrait brutal de Jean-François Le Grand donne lieu à une guerre de succession.
C'est finalement Philippe Bas, ancien ministre de Jacques Chirac, qui en sort grand vainqueur avec Jean Bizet alors que Jean-Louis Valentin, leur colistier, doit laisser, à quelques voix près, le troisième siège à Jean-Pierre Godefroy.
Face à une droite éclatée, la réélection du sénateur socialiste s'explique aussi par son équation personnelle ainsi que par les nouveaux profils politique et sociologique d'un corps électoral sénatorial manchois changé à 60%.
Michel Boivin, docteur d'Etat en histoire, docteur d'Etat en sociologie, docteur de troisième cycle en histoire contemporaine, docteur en sociologie politique, est professeur des Universités. Il enseigne l'histoire politique et les sciences politiques à l'Université de Caen et l'histoire de l'écologie politique à l'IEP de Rennes. Il est membre du Centre de recherche d'histoire quantitative de l'Université de Caen et responsable du séminaire de sciences politiques. Il est politologue à La Manche Libre, Tendance Ouest et Normandie Magazine.