Collection(s) : La dentelle du cygne
Paru le 11/03/2016 | Broché 382 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Mikael Cabon
Un vibrant plaidoyer pour la dignité des handicapés et pour l'égalité des sexes. Un tour de force littéraire : John Scalzi imagine, comme dans Deus in machina, un personnage dont lui-même ne connaît pas le sexe.
Un nouveau virus extrêmement contagieux s'est abattu sur la Terre. Quatre cents millions de morts. Si la plupart des malades, cependant, n'y ont réagi que par des symptômes grippaux dont ils se sont vite remis, un pour cent des victimes ont subi ce qu'il est convenu d'appeler le « syndrome d'Haden » : parfaitement conscients, ils ont perdu tout contrôle de leur organisme ; sans contact avec le monde, prisonniers de leur chair, ils sont devenus des « enfermés ».
Vingt-cinq ans plus tard, dans une société reformatée par cette crise décisive, ces enfermés, les « hadens », disposent désormais d'implants cérébraux qui leur permettent de communiquer. Ils peuvent aussi emprunter des androïdes qui accueillent leur conscience, les « cispés », voire se faire temporairement héberger par certains rescapés de la maladie qu'on nomme « intégrateurs »...
Haden de son état, Chris Shane est aussi depuis peu agent du FBI. À sa première enquête, sous la houlette de sa coéquipière Leslie Vann, c'est justement sur un intégrateur que se portent les soupçons. S'il était piloté par un haden, retrouver le coupable ne sera pas coton.
Et c'est peu dire : derrière une banale affaire de meurtre se profilent des enjeux colossaux, tant financiers que politiques.
John Scalzi, né en 1969, rencontre le succès avec son roman Le Vieil Homme et la guerre.
En 2013 Redshirts obtient le prestigieux prix Hugo. Il vit dans l'Ohio et continue à écrire inlassablement.
Pour preuve, le contrat qu'il vient de signer avec la maison d'édition Tor Books qui prévoit la publication de treize de ses
romans durant les dix années à venir.