Collection(s) : Chemins de la mémoire
Paru le 29/07/2013 | Broché 291 pages
Public motivé
préface Jean Martin
Quand Mayotte devint française, on décida après bien des projets militaires vite évanouis d'en faire une île à sucre, mais l'abolition de l'esclavage qui y fut décrétée en 1846, posa le problème de la main-d'oeuvre car les Mahorais étaient peu nombreux et les affranchis peu désireux de travailler pour les planteurs. Les commandants supérieurs firent appel aux habitants des autres îles de l'archipel et surtout à des Africains de la côte orientale, engagés dans des conditions douteuses.
Quand les autres îles des Comores passèrent sous protectorat français en 1886, l'immigration du travail y fut étendue.
Ce livre tente d'approcher la réalité de ce système colonial, mais aussi de dresser le bilan de l'apport des travailleurs engagés.
Marie Didierjean est agrégée d'Histoire, elle a enseigné à l'Université de Polynésie française, à l'I.U.F.M. du Pacifique et à l'Université de Mayotte. Elle a participé à la rédaction d'un manuel d'Histoire destiné aux élèves de l'école élémentaire de Mayotte.