Les Etats-nations face à l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Vol. 6. Le cas du Burkina Faso

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 228 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8111-0073-5
EAN : 9782811100735

Le cas du Burkina Faso

chez Karthala

Serie : Les Etats-nations face à l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Vol 6

Collection(s) : Hommes et sociétés

Paru le | Broché 228 pages

Public motivé

24.00 Indisponible

préface Boubacar Barry et Pierre Sané


Quatrième de couverture

L'intégration régionale est un enjeu majeur pour le développement de l'Afrique de l'Ouest. Malgré cette évidence, partagée par l'ensemble des acteurs sociaux et politiques, comment expliquer les lenteurs sinon les échecs du processus d'intégration depuis la création de la CEDEAO en 1975 ? Comment concilier les priorités sur le plan national avec les exigences et les objectifs des programmes d'intégration régionale ? Depuis les indépendances, les États de la région ont poursuivi ce double objectif qui peut paraître contradictoire : bâtir l'État-nation à l'intérieur des frontières héritées de la colonisation et réaliser l'intégration pour combattre le sous-développement engendré par la dépendance à l'égard des anciennes puissances coloniales.

Le Burkina Faso fait partie de la trilogie, avec le Mali et le Niger, des pays dits enclavés dont l'accès à la mer est verrouillé par treize pays côtiers allant du Nigeria à la Mauritanie. En plus de ce handicap, le Burkina Faso est l'un des rares pays à avoir connu dans sa brève histoire coloniale trois démembrements successifs. Cette double dimension, géographique et historique, confère au pays un destin particulier auquel s'ajoute sa longue épreuve de pays d'émigration de travail vers le Ghana et principalement la Côte-d'Ivoire.

Comme au Mali et au Niger, l'acuité de la crise ivoirienne a également accentué au Burkina Faso une prise de conscience de sa situation d'enclavement au sein du grand ensemble ouest-africain. Les trois pays commencent à exploiter sur place les potentialités en ressources humaines et naturelles. Mieux, le Burkina Faso commence à réduire sa dépendance vis-à-vis du port d'Abidjan en exploitant les possibilités du port de Tema au Ghana et celles de Lomé et de Cotonou. La crise ivoirienne a ainsi forcé le Burkina Faso à sortir du carcan des relations privilégiées anciennes pour s'ouvrir davantage à ses voisins.

Biographie

Seydou Oumar Kane est docteur en Sciences sociales, enseignant-chercheur et actuellement chef de Département d'Histoire et Archéologie à l'Université de Ouagadougou (Burkina Faso). Ses publications et ses champs d'investigations dans le domaine de la recherche sont axés sur les réformes administratives, les activités agricoles et industrielles, les échanges commerciaux et les mouvements sociaux.