Les Etats-Unis entre uni et multilatéralisme : de Woodrow Wilson à George W. Bush

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 331 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-07558-0
EAN : 9782296075580

Les Etats-Unis entre uni et multilatéralisme

de Woodrow Wilson à George W. Bush

chez L'Harmattan

Collection(s) : L'aire anglophone

Paru le | Broché 331 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Les États-Unis entre uni- et multilatéralisme de Woodrow Wilson à George W. Bush

Cet ouvrage collectif montre que la perpétuelle oscillation de l'Amérique entre uni- et multilatéralisme selon ses besoins et ses intérêts, de la Grande Guerre à nos jours, s'est accompagnée d'une évolution. L'entrée progressive en guerre froide entre 1946 et 1950 va contraindre ses dirigeants à modifier le projet wilsonien réhabilité par Franklin Roosevelt. Les États-Unis vont afficher toujours davantage de scepticisme envers le multilatéralisme et même renouer avec une version dure de l'unilatéralisme consistant non pas à agir indépendamment de leurs alliés, mais bien à leur imposer des politiques contre leur volonté. Cette évolution semble avoir découlé de la déception que l'ONU leur a causée, mais aussi de leur irritation croissante face à des alliés toujours plus accusés de prospérer égoïstement à l'abri de la protection gratuite que Washington leur assurait, et de leur détermination croissante à les contraindre de façon unilatérale, s'il le fallait, à endosser la part qu'ils refusaient d'assumer. La dégradation des relations et l'isolement croissant de Washington allaient résulter de la conviction outre-Atlantique que l'organisation internationale « n'était pas la solution », mais qu'« elle était le problème ». L'Administration de George W. Bush portera à son paroxysme cette volonté des Américains - ancrée dans leur histoire - de décider seuls de leur comportement et de leurs intérêts, qui fait de l'unilatéralisme « la plus vieille doctrine de la politique étrangère américaine », selon le mot d'Arthur Schlesinger.