Collection(s) : Collection du Centre de recherche sociale
Paru le 14/04/2010 | Broché 220 pages
Professionnels
préface Monique Eckmann
Quelles sont les attentes des étudiants des Hautes écoles spécialisées quant à leur formation ? Quelles sont les difficultés qu'ils rencontrent ? Leur origine, leur représentation du monde, leur rapport au savoir sont-ils déterminants dans leur apprentissage ?
Le présent ouvrage, issu d'une recherche qualitative menée dans quatre Hautes écoles de santé et de travail social se penche sur les défis particuliers que doivent relever les étudiants d'Afrique subsaharienne qui entreprennent une formation supérieure. Dans une volonté de mieux cerner les difficultés d'apprentissage de ces étudiants - relevées par eux-mêmes et par leurs formateurs - cette étude tente de mieux comprendre les problématiques en jeu et de formuler la complexité de la relation pédagogique d'une population migrante avec son milieu d'accueil.
La recherche a été menée au moyen d'entretiens semi-directifs avec des enseignants et des praticiens formateurs et à l'aide d'entretiens de groupe, fondés sur des situations emblématiques, auprès d'étudiants d'origine d'Afrique subsaharienne. Cette approche a permis de mettre en évidence comment les représentations divergentes que les acteurs impliqués ont de l'insertion sociale, du rapport au monde, de l'autre, du temps et du savoir peuvent entraver le processus d'apprentissage.
Une série de recommandations et de propositions stimulantes quant à l'interculturalisation de la formation permet d'envisager un prolongement de la lecture dans l'action, tant au niveau individuel qu'institutionnel.
Myriam Graber est Professeure à la Haute école de santé Arc de Neuchâtel, membre du conseil scientifique du CEDIC, réseau de compétences de la HES-SO. Elle prépare actuellement un doctorat en sciences de l'éducation à l'Université de Genève. Ses thématiques d'enseignement et de recherche portent sur la communication interculturelle, les processus d'interaction, les processus identitaires et les phénomènes de changement socio-psychologique.
Claire-Lise Mégard Mutezintare est Chargée d'enseignement à la Haute école de travail social de Genève, diplômée en Education spécialisée (IES) et en Etudes du Développement (IUED), elle est membre du réseau de compétences intermigra de la HETS et du CEDIC. Ses thématiques d'enseignement portent sur la communication et la pédagogie interculturelles ; elle s'intéresse particulièrement au domaine de l'éducation sociale et à ses réformes.
Théogène-Octave Gakuba est Docteur en sciences de l'éducation avec une spécialisation en psychologie interculturelle (Université de Genève). Il est actuellement adjoint scientifique à la Haute école de travail social de Genève. Ses thématiques d'enseignement et de recherche portent sur l'interculturalité dans les domaines du social, de la santé et de l'éducation, sur la résilience des jeunes en situation difficile et sur les migrations internationales.
