Paru le 02/02/2005 | Broché 334 pages
Public motivé
préface Malek Chebel
Aucun livre ne s'était essayé jusqu'à présent à réunir les analyses de spécialistes français et étrangers issus d'horizons divers (sécurité, relations internationales, développement...) sur les réseaux jihadistes internationaux. Voici donc une étude qui couvre aussi bien les réalités de terrain les plus concrètes, que l'essaimage mondial d'une violence internationale s'incarnant mais ne se résumant pas à Al-Qaida, dont est donnée à voir ici l'impressionnant spectre géopolitique.
Qu'il s'agisse du micro-financement et des liens avec la criminalité, de la logistique et de l'armement, des modes d'action, de la question fondamentale des «armes de destruction massive» (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques), du recrutement des terroristes dans le monde arabo-musulman ou le Caucase, voire dans l'Afrique sub-saharienne, mais aussi en Occident (Américains, Français, Britanniques, Allemands...), les «fabriques du jihad» semblent légion et fourniront pendant de nombreuses années encore des militants opérationnels.
La solution à long terme semble donc résider dans un mélange d'anti-terrorisme policier et de prévention pour remettre en cause les raisons profondes, car structurelles, de cette violence aux dimensions planétaires.
Jean-Luc Marret est chercheur à la Fondation pour la Recherche Stratégique et professeur associé à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Spécialiste du terrorisme et des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, il travaille également sur la question de la résolution des conflits.
Ont participé à cet ouvrage : Maha Azzam-Nusseibeh, Stéphane Delory, Michel Guérin, Saïd Haddad, Marie-France Lathuile, Jean-Luc Marret, Gaïdz Minassian, Stéphane Quéré, Angel Rabasa, Pascal Radov, Janette Uhlmann.
